Ternyatabanyak sekali nasib Honorer Mahkamah Agung yang ternyata belum diperhatikan pemerintah. Dalam Surat tersebut ternyata disampaikan bahwa Jumlah tenaga honorer itu sebanyak 1.801 orang (database dulu) yang mungkin sekarang jumlahnya sudah semakain banyak sekarang, Sampai sekarang hari ini (16/04/2010), belumlah jelas kepastian, apakah mereka dapat diangkat menjadi calon pegawai negeri sipil (PNS). Bahkankita memiliki Yurisprudensi Mahkamah Agung perkara nomor: 44 K/TUN/2017 tanggal 7 Maret 2017 yang pada pokoknya untuk pedoman pengangkatan honorer menjadi CPNS mengacu pada Surat Edaran Menpan RB No. 5/2010 junto Peraturan Kepala BKN No. 9/2012," beber Kukuh. 30November 2018 10:15 WIB. Facebook. Twitter. WhatsApp. Telegram. LINE. DERRY RIDWANSYAH/JAWA POS MENGGUGAT: Aksi honorer Kota Depok bersama ribuan honorer lainnya di depan gedung Mahkamah Agung dalam memperjuangkan nasibnya. Mereka didampingi advokat Yusril Ihza Mahendra, menggugat aturan terkait aturan batasan usia pengangkatan PNS. Vay Tiền Nhanh. Le 2 juillet 2021 – Ottawa Ontario – MinistĂšre de la Justice Canada L’honorable David Lametti, ministre de la Justice et procureur gĂ©nĂ©ral du Canada, a annoncĂ© aujourd’hui les nominations suivantes en vertu du processus de nomination Ă  la magistrature mis en place en 2016. Ce processus met l’accent sur la transparence, le mĂ©rite et la diversitĂ© de la population canadienne, et a pour but de veiller Ă  la nomination de juristes qui incarnent les plus hautes normes d’excellence et d’intĂ©gritĂ©. L’honorable Yvan Poulin, juge de la Cour du QuĂ©bec, est nommĂ© juge puĂźnĂ© de la Cour supĂ©rieure du QuĂ©bec dans le district de MontrĂ©al. Monsieur le juge Poulin remplace madame la juge N. Gibeau MontrĂ©al, qui a dĂ©missionnĂ© le 1er janvier 2021. Daniel Urbas, avocat exerçant seul Ă  MontrĂ©al, est nommĂ© juge puĂźnĂ© de la Cour supĂ©rieure du QuĂ©bec dans le district de MontrĂ©al. Le juge Urbas remplace madame la juge C. Cohen MontrĂ©al, qui a choisi de devenir juge surnumĂ©raire Ă  compter du 1er fĂ©vrier 2021. Louis Charette, associĂ© chez Lavery de Billy Ă  MontrĂ©al, est nommĂ© juge puĂźnĂ© de la Cour supĂ©rieure du QuĂ©bec dans le district de MontrĂ©al. Le juge Charette remplace monsieur le juge L. Gouin MontrĂ©al, qui a choisi de devenir juge surnumĂ©raire Ă  compter du 3 fĂ©vrier 2021. Gabrielle Brochu, associĂ©e chez Langlois avocats Ă  MontrĂ©al, est nommĂ©e juge puĂźnĂ©e de la Cour supĂ©rieure du QuĂ©bec dans le district de MontrĂ©al. Madame la juge Brochu remplace monsieur le juge M. Girouard Abitibi, Rouyn-Noranda, TĂ©miscamingue, qui a dĂ©missionnĂ© le 25 fĂ©vrier 2021. Le juge en chef a transfĂ©rĂ© ce poste vacant Ă  MontrĂ©al. Le poste vacant est donc situĂ© Ă  MontrĂ©al. Citation Je souhaite aux juges Poulin, Urbas, Charette, et Brochu tout le succĂšs possible dans l’exercice de leurs nouvelles fonctions. Je suis convaincu qu’ils serviront bien la population du QuĂ©bec en tant que membres de la Cour supĂ©rieure. » — L’honorable David Lametti, ministre de la Justice et procureur gĂ©nĂ©ral du Canada Biographies Le juge Yvan Poulin a obtenu un baccalaurĂ©at en droit de l’UniversitĂ© de MontrĂ©al en 1990 et a Ă©tĂ© reçu au Barreau du QuĂ©bec en 1991. En 2013, le juge Poulin a Ă©tĂ© nommĂ© Ă  la Cour du QuĂ©bec, Ă  MontrĂ©al, oĂč il a siĂ©gĂ© Ă  la Chambre criminelle et pĂ©nale. Il a activement pris part Ă  la formation et au mentorat de ses collĂšgues. Il a Ă©tĂ© dĂ©signĂ© responsable de la formation en matiĂšre criminelle Ă  l’intention des nouveaux juges nommĂ©s Ă  la Cour du QuĂ©bec. Il a Ă©tĂ© membre du conseil d’administration de l’Association canadienne des juges de cours provinciales. Avant sa nomination Ă  la Cour du QuĂ©bec, le juge Poulin avait Ă©tĂ© procureur au Service des poursuites pĂ©nales du Canada pendant 22 ans. Il s’est spĂ©cialisĂ© dans la gestion des mĂ©gaprocĂšs en matiĂšre criminelle et a Ă©tĂ© responsable de poursuites visant le crime organisĂ©. Il a Ă©galement fait partie de l’équipe nationale de procureurs responsables des dossiers d’appel et a plaidĂ© devant les instances judiciaires de tous les niveaux. En 2013, en reconnaissance de ses rĂ©alisations uniques, le juge Poulin a reçu le prix de l’engagement envers la justice, dĂ©cernĂ© par le ComitĂ© fĂ©dĂ©ral-provincial-territorial des chefs des poursuites pĂ©nales du pays. Il a Ă©tĂ© chargĂ© de cours au niveau universitaire et a rĂ©guliĂšrement participĂ©, de maniĂšre bĂ©nĂ©vole, Ă  des activitĂ©s de formation et de perfectionnement auprĂšs de la communautĂ© juridique et d’étudiants. Le juge Daniel Urbas est parfaitement bilingue. Il dĂ©tient un diplĂŽme en common law et en droit civil de l’UniversitĂ© McGill, et a Ă©tĂ© membre actif des barreaux du QuĂ©bec 1992, de l’Ontario 1998 et de la Colombie‑Britannique 2004. Avant de fonder Urbas Arbitral, en 2017, et d’exercer exclusivement les fonctions d’arbitre et de mĂ©diateur, le juge Urbas possĂ©dait dĂ©jĂ  une expĂ©rience de plus de 25 ans en matiĂšre de rĂšglement des diffĂ©rends. Au sein des cabinets Borden Ladner Gervais 2005‑2017, Woods 2000‑2004 et Heenan Blaikie 1992‑2000, il s’est notamment occupĂ© de dossiers relatifs Ă  la propriĂ©tĂ© intellectuelle et aux technologies de l’information, Ă  l’énergie et aux ressources naturelles, aux diffĂ©rends contractuels, au droit administratif et public, Ă  la responsabilitĂ© en matiĂšre de produits, Ă  l’immobilier et Ă  la construction, au droit autochtone, aux tĂ©lĂ©communications et Ă  la radiodiffusion. En tant qu’associĂ© du cabinet BLG Ă  MontrĂ©al, le juge Urbas a Ă©tĂ© chef rĂ©gional – litiges et arbitrage en matiĂšre de commerce international jusqu’en juin 2017, chef rĂ©gional – litiges commerciaux jusqu’en septembre 2013 et chef national – litiges en matiĂšre de propriĂ©tĂ© intellectuelle jusqu’en septembre 2013. Ayant pris part Ă  des procĂšs en premiĂšre instance et en appel, Ă  des demandes d’injonction et Ă  des demandes exceptionnelles, le juge Urbas a comparu devant tous les niveaux de juridictions provinciales et fĂ©dĂ©rales, y compris la Cour suprĂȘme du Canada, et devant les tribunaux d’arbitrage et les tribunaux administratifs. Il a obtenu plusieurs prix annuels de reconnaissance de ses pairs. Il a rĂ©guliĂšrement Ă©crit et donnĂ© des confĂ©rences sur le rĂšglement des diffĂ©rends. Inscrit Ă  divers rĂ©pertoires et membre du Chartered Institute of Arbitrators, le juge Urbas a donnĂ© une formation sur l’arbitrage Ă  des avocats d’expĂ©rience et Ă  d’anciens juges. Il est profondĂ©ment engagĂ© dans le mentorat et s’est occupĂ© bĂ©nĂ©volement de nombreuses affaires dans l’exercice de sa profession. Le juge Urbas et son Ă©pouse, Joanne Brodeur, sont les heureux parents de trois garçons. Le juge Louis Charette a obtenu un baccalaurĂ©at en droit civil et en common law de l’UniversitĂ© McGill en 1994 aprĂšs avoir obtenu un baccalaurĂ©at de la Western University en 1990. Il est membre du Barreau du QuĂ©bec depuis 1995 et du Barreau de l’Ontario depuis 1998. Au moment de sa nomination, le juge Charette Ă©tait associĂ© du cabinet Lavery et pratiquait au sein du groupe Litige et rĂšglement des diffĂ©rends. Sa pratique Ă©tait axĂ©e sur la responsabilitĂ© du fabricant, le transport et l’aviation, la responsabilitĂ© professionnelle et les assurances. Il a plaidĂ© devant la Cour du QuĂ©bec, la Cour supĂ©rieure et la Cour d’appel du QuĂ©bec, ainsi que devant la Cour fĂ©dĂ©rale, Section de premiĂšre instance. Le juge Charette a Ă©tĂ© nommĂ© Fellow du American College of Trial Lawyers, une association regroupant des membres invitĂ©s qui sont des plaideurs d’exception au Canada et aux États‑Unis. Il s’est activement engagĂ© dans la communautĂ© juridique, notamment au sein de l’Association du Barreau canadien, dont il a Ă©tĂ© prĂ©sident de la Section des jeunes avocats et notaires ainsi que membre de l’exĂ©cutif national de la Section sur l’orientation et l’identitĂ© sexuelles. Au Barreau de MontrĂ©al, il a siĂ©gĂ© au comitĂ© LGBTQ2. Il a Ă©tĂ© confĂ©rencier auprĂšs de plusieurs associations au QuĂ©bec, au Canada et aux États‑Unis. Actif dans la communautĂ©, le juge Charette a notamment Ă©tĂ© bĂ©nĂ©vole auprĂšs du GRIS MontrĂ©al, un organisme veillant Ă  dĂ©mystifier l’homosexualitĂ© et la bisexualitĂ© dans les Ă©coles et auprĂšs des aĂźnĂ©s. Le juge Charette habite Ă  MontrĂ©al avec son conjoint, Mario Lalancette. La juge Gabrielle Brochu a obtenu un baccalaurĂ©at ainsi qu’une maĂźtrise en droit avec mention d’excellence de l’UniversitĂ© Laval. Elle a exercĂ© Ă  tant qu’avocate plaideuse dĂšs son admission au Barreau du QuĂ©bec en 2002. La juge Brochu a axĂ© sa pratique dans les domaines du droit de la construction, de la responsabilitĂ© civile, contractuelle et professionnelle, ainsi que du prĂ©judice corporel. Au moment de sa nomination, elle Ă©tait associĂ©e depuis dix ans au sein du cabinet Langlois avocats, oĂč elle a siĂ©gĂ© au conseil d’administration et au comitĂ© exĂ©cutif. En plus de sa pratique, la juge Brochu s’engage bĂ©nĂ©volement depuis une vingtaine d’annĂ©es pour la prĂ©vention du suicide, que ce soit en tant que conseillĂšre d’une ligne d’écoute ou en tant que membre du conseil d’administration de Suicide Action MontrĂ©al. Sa contribution exceptionnelle Ă  cette cause, jumelĂ©e Ă  ses rĂ©alisations professionnelles, a d’ailleurs Ă©tĂ© soulignĂ©e en 2018 par le Barreau du QuĂ©bec, qui lui a dĂ©cernĂ© un MĂ©rite du Barreau. La formation des jeunes avocats et avocates lui tenant Ă  cƓur, la juge Brochu a enseignĂ© annĂ©e aprĂšs annĂ©e, Ă  partir de 2007, la preuve civile Ă  l’École du Barreau, en plus d’agir Ă  titre de formatrice dĂšs 2016 dans le cadre du SĂ©minaire des techniques de plaidoirie de Sherbrooke. Étant donnĂ© les liens Ă©troits que favorise l’enseignement, elle est devenue un modĂšle fĂ©minin fort dans la profession et illustre le fait qu’il est absolument possible pour les femmes de mener une carriĂšre selon des standards de performance Ă©levĂ©s tout en ayant une vie familiale riche et en Ă©tant active dans sa communautĂ©. ï»żSelon le nouveau processus de demande de nomination Ă  la magistrature instituĂ© par la ministre de la Justice le 20 octobre 2016, tout avocat ou juge canadien intĂ©ressĂ© et ayant les qualifications requises peut poser sa candidature Ă  la magistrature fĂ©dĂ©rale en remplissant un questionnaire Ă  cet effet. Les questionnaires sont ensuite utilisĂ©s par les comitĂ©s consultatifs Ă  la magistrature Ă  travers le Canada pour examiner les candidatures et soumettre Ă  l’attention de la ministre de la Justice une liste de candidats hautement recommandĂ©s » et recommandĂ©s ». Les candidats sont avisĂ©s que certaines parties de leur questionnaire pourraient ĂȘtre rendues publiques, avec leur consentement, s’ils sont nommĂ©s Ă  la magistrature. Les renseignements sont divulguĂ©s comme les candidats les ont fournis au moment de postuler, sous rĂ©serve des modifications apportĂ©es pour protĂ©ger leur vie les parties 5, 6, 7 et 11 du questionnaire rempli par l’honorable L. Bernette Ho. Selon le nouveau processus de demande de nomination Ă  la magistrature instituĂ© par la ministre de la Justice le 20 octobre 2016, tout avocat ou juge canadien intĂ©ressĂ© et ayant les qualifications requises peut poser sa candidature Ă  la magistrature fĂ©dĂ©rale en remplissant un questionnaire Ă  cet effet. Les questionnaires sont ensuite utilisĂ©s par les comitĂ©s consultatifs Ă  la magistrature Ă  travers le Canada pour examiner les candidatures et soumettre Ă  l’attention de la ministre de la Justice une liste de candidats hautement recommandĂ©s » et recommandĂ©s ». Les candidats sont avisĂ©s que certaines parties de leur questionnaire pourraient ĂȘtre rendues publiques, avec leur consentement, s’ils sont nommĂ©s Ă  la magistrature. Les renseignements sont divulguĂ©s comme les candidats les ont fournis au moment de postuler, sous rĂ©serve des modifications apportĂ©es pour protĂ©ger leur vie privĂ©e. Voici les parties 5, 6, 7 et 11 du questionnaire rempli par l’honorable L. Bernette Ho. Questionnaire en vue d’une nomination Ă  la magistrature [...] Partie 5 – Exigences linguistiques Veuillez prendre note qu’en plus de vos rĂ©ponses aux questions suivantes, votre connaissance fonctionnelle des deux langues pourrait ĂȘtre Ă©valuĂ©e. Sans formation supplĂ©mentaire, ĂȘtes-vous capable de lire ou de comprendre des documents de la cour En anglais Oui En français Non Sans formation supplĂ©mentaire, ĂȘtes-vous en mesure de discuter d’affaires juridiques avec vos collĂšgues En anglais Oui En français Non Sans formation supplĂ©mentaire, ĂȘtes-vous capable de converser avec un avocat en cour En anglais Oui En français Non Sans formation supplĂ©mentaire, ĂȘtes-vous capable de comprendre les observations orales prĂ©sentĂ©es en cour En anglais Oui En français Non Partie 6 – Études Noms des Ă©tablissements, annĂ©es d’études, diplĂŽmes et annĂ©es d’obtention UniversitĂ© de Calgary, 1988-1992, mention honorable UniversitĂ© de l’Alberta, 1992-1995, diplĂŽme de droit Distinctions acadĂ©miques Bourse Alexander Rutherford, 1988 Bourse Crest Fund and Rocky View School Division, 1988 Book Award, UniversitĂ© de Toronto, 1988 Bourse Alberta Heritage Prix Louise McKinney, 1991 FacultĂ© des Ă©tudes gĂ©nĂ©rales – Liste du doyen, 1991 et 1992 Prix de l’excellence acadĂ©mique, UniversitĂ© de Calgary, 1992 FacultĂ© de droit – Liste du doyen, 1994 Prix commĂ©moratif Gordon C. Wright, 1995 Partie 7 – AntĂ©cĂ©dents professionnels Veuillez indiquer, dans l’ordre chronologique et Ă  partir du plus rĂ©cent, les emplois que vous avez exercĂ©s et prĂ©cisez pour chacun la durĂ©e d’emploi et le nom de l’employeur. En ce qui concerne les emplois dans le domaine juridique, veuillez inscrire les secteurs de travail ou les spĂ©cialisations, ainsi que les annĂ©es correspondantes. Au besoin, indiquez si les secteurs de travail ont changĂ©. ExpĂ©rience de travail dans le domaine juridique Cabinet Norton Rose Fulbright Canada anciennement Macleod Dixon, depuis juillet 1995, Groupes de pratique Litige et rĂšglement des diffĂ©rends » et Droit de l’emploi et du travail » Au cours des cinq premiĂšres annĂ©es de ma carriĂšre, j’ai eu une vaste expĂ©rience de divers litiges commerciaux, notamment en assurance blessures corporelles, responsabilitĂ© civile, rupture de contrat, droit des sociĂ©tĂ©s, droit immobilier, droit du travail et droit immobilier liĂ© aux successions. J’ai passĂ© deux ans Ă  travailler presque exclusivement sur un important dossier de litige pour une sociĂ©tĂ© pĂ©troliĂšre et gaziĂšre, puis j’ai travaillĂ© pendant deux autres annĂ©es presque exclusivement comme conseillĂšre juridique dans le cadre du projet gazier Mackenzie. Plus rĂ©cemment, je me suis spĂ©cialisĂ©e en tant que conseillĂšre en Ă©nergie dans le domaine de la rĂ©glementation et des litiges, et je conseille rĂ©guliĂšrement des employeurs sous rĂ©glementation provinciale sur un certain nombre de questions liĂ©es Ă  la protection de la vie privĂ©e, aux droits de la personne et au droit du travail. J’apporte Ă©galement mon soutien Ă  notre dĂ©partement corporatif en matiĂšre de droit du travail dans le cadre de transactions commerciales. ExpĂ©rience de travail dans un domaine non juridique Adjointe Ă  la boutique de golf, Bearspaw Golf and Country Club, de mai Ă  septembre 1987-1992, 1994 Autres expĂ©riences professionnelles Inscrivez toutes les associations du barreau ou comitĂ©s d’affaires juridiques dont vous ĂȘtes ou avez Ă©tĂ© membre, et tous les titres des postes que vous avez occupĂ©s au sein de ces groupes, ainsi que les dates correspondantes. Barreau de l’Alberta – ComitĂ© de responsabilitĂ© professionnelle, 2012 Ă  2014 Barreau de l’Alberta – ComitĂ© d’adjudication des fonds d’assurance finances, 2015 Barreau de l’Alberta – ComitĂ© sur la conduite des juges, depuis 2016 Barreau de l’Alberta – Projet Justicia, cabinet Norton Rose Fulbright Canada, reprĂ©sentante du bureau de Calgary, depuis 2015 ActivitĂ©s bĂ©nĂ©voles BĂ©nĂ©vole, clinique juridique Ask A Lawyer », Pro Bono Law Alberta, 2015 et 2016 Enseignement et formation continue Indiquez toutes les organisations et activitĂ©s de formation judiciaire ou juridique auxquelles vous avez pris part p. ex., enseignement dans une facultĂ© de droit, Ă  l’Institut national de la magistrature, Ă  l’Institut canadien d’administration de la justice, etc.. Enseignante ou Ă©valuatrice bĂ©nĂ©vole, Legal Education Society of Alberta LESA/Canadian Centre for Professional Legal Education CPLED, depuis 2001 ActivitĂ©s communautaires et civiques Indiquez toutes les organisations dont vous ĂȘtes membre ou tout poste que vous avez occupĂ©, ainsi que les dates correspondantes. [...] BĂ©nĂ©vole Ă  la banque alimentaire interconfessionnelle de Calgary, depuis 2016 BĂ©nĂ©vole de l’ArmĂ©e du Salut de Calgary, depuis 2016 Consultante bĂ©nĂ©vole, Jeunes entreprises – Sud de l’Alberta, 1999 Ă  2005 BĂ©nĂ©vole, tournĂ©e nationale, 2003 Ă  2005 Directrice, Street Teams Society Calgary, 1998 Ă  2000 BĂ©nĂ©vole, ComitĂ© organisateur de l’anneau olympique, 1990 Ă  2000 BĂ©nĂ©vole, TournĂ©e canadienne, 1999 Ă  2000 BĂ©nĂ©vole, Association du Barreau canadien, division de l’Alberta, JournĂ©e du droit, 1997 Ă  1998 BĂ©nĂ©vole, Festival d’hiver de Calgary, 1989 Ă  1990 BĂ©nĂ©vole, Jeux olympiques d’hiver de Calgary, 1987 Ă  1988 Partie 11 – Le rĂŽle de la fonction judiciaire dans le systĂšme juridique canadien Le gouvernement du Canada souhaite nommer des juges ayant une connaissance approfondie de la fonction judiciaire au Canada. Afin de fournir une base solide Ă  leur Ă©valuation, on demande aux candidats de donner leur opinion sur des sujets gĂ©nĂ©raux liĂ©s Ă  la fonction judiciaire et au systĂšme juridique au Canada. Pour chacune des questions ci-dessous, veuillez fournir une rĂ©ponse de 750 Ă  1 000 mots. 1. Selon vous, quelle est votre plus grande contribution au droit et Ă  la quĂȘte de la justice au Canada? Je crois que ma contribution la plus importante au droit et Ă  la poursuite de la justice dĂ©coule du fait que j’ai agi Ă  titre de conseillĂšre juridique du promoteur d’un projet d’infrastructure de grande ampleur le Projet ». Au cours des audiences tenues expressĂ©ment pour recueillir les points de vue des membres de la collectivitĂ© directement touchĂ©s, j’ai travaillĂ© d’arrache-pied pour promouvoir l’accĂšs au processus de rĂ©glementation et faciliter leur participation Ă  ce dernier. Entre 2005 et 2010, j’ai eu la chance de faire partie intĂ©grante de l’équipe juridique qui agissait au nom du promoteur du Projet. S’il avait Ă©tĂ© approuvĂ© et construit, le projet aurait donnĂ© lieu Ă  la construction et Ă  l’exploitation du plus grand rĂ©seau pipelinier du Nord canadien, qui aurait comportĂ© plus de 1800 kilomĂštres de pipeline et toute l’infrastructure connexe. Un processus de rĂ©glementation sans prĂ©cĂ©dent a Ă©tĂ© mis en place afin que le Projet puisse ĂȘtre examinĂ© de prĂšs. Des ententes ont Ă©tĂ© conclues entre l’Office national de l’énergie l’ ONE », des organismes du gouvernement fĂ©dĂ©ral et plusieurs organismes de rĂ©glementation des Territoires du Nord-Ouest et de la vallĂ©e du Mackenzie afin d’établir l’organisme unique chargĂ© de coordonner l’examen du Projet. D’autres ententes et mandats ont Ă©tĂ© Ă©laborĂ©s afin d’établir le comitĂ© d’examen conjoint CEC » chargĂ© d’effectuer l’évaluation des rĂ©percussions environnementales de tous les aspects du projet. D’un point de vue juridique, le Projet a prĂ©sentĂ© une myriade de questions et de dĂ©fis juridiques qu’il est difficile de rĂ©sumer. En fin de compte, un calendrier des audiences devant la CEC et l’ONE a Ă©tĂ© Ă©tabli afin de tenir compte d’une vaste gamme de facteurs techniques, Ă©conomiques, environnementaux et socio-Ă©conomiques. En 2006, l’ONE a tenu 47 jours d’audience dans 15 collectivitĂ©s des Territoires du Nord-Ouest, du nord de l’Alberta et de Whitehorse. Entre fĂ©vrier 2006 et novembre 2007, la CEC a tenu 117 jours d’audiences dans 26 collectivitĂ©s diffĂ©rentes dans les mĂȘmes territoires gĂ©ographiques. Les dĂ©placements et l’horaire de travail Ă©taient exigeants, mais incroyablement gratifiants et enrichissants sur le plan personnel. Bien que j’aie toujours considĂ©rĂ© la consultation comme un aspect important de l’élaboration du projet, mon travail sur le Projet m’a permis de mieux comprendre le rĂŽle que je pouvais jouer pour faciliter la consultation et la communication ouverte avec les membres de la collectivitĂ©. En voyageant et, parfois, en passant plusieurs semaines consĂ©cutives dans des collectivitĂ©s Ă©loignĂ©es et nordiques, j’ai eu une plus grande occasion d’interagir avec les membres de la collectivitĂ©. Pendant ce temps, mon impression initiale que les habitants du Nord Ă©taient des gens chaleureux, bienveillants et soucieux de leur communautĂ© s’est avĂ©rĂ©e. J’ai acquis une meilleure comprĂ©hension de l’importance de leurs pratiques culturelles, et en particulier de celles liĂ©es aux mĂ©thodes traditionnelles de cueillette et de chasse. Cela m’a permis de mieux comprendre les points de vue des membres de la collectivitĂ© sur les rĂ©percussions nĂ©gatives et positives possibles du projet, car on m’a posĂ© des questions sur la façon dont les lignes de piĂ©geage individuelles pourraient ĂȘtre touchĂ©es par la construction, les habitudes migratoires de la faune pourraient ĂȘtre touchĂ©es par les activitĂ©s, les collectivitĂ©s pourraient ĂȘtre touchĂ©es par les travailleurs migrants et les collectivitĂ©s pourraient profiter des dĂ©bouchĂ©s commerciaux. Afin d’encourager les membres de la collectivitĂ© Ă  participer au processus juridique Ă©tabli pour recevoir officiellement leurs points de vue et leurs prĂ©occupations, j’ai essayĂ© de rĂ©duire la crainte associĂ©e Ă  la participation au processus d’audience officiel. J’ai expliquĂ© aux membres de la collectivitĂ© comment participer, ce qui se passerait lorsque l’audience commencerait et comment chaque personne serait appelĂ©e Ă  participer. J’ai aussi essayĂ© de m’assurer que les membres de la communautĂ©, et particuliĂšrement les aĂźnĂ©s, savaient que des traducteurs Ă©taient disponibles afin d’attĂ©nuer les prĂ©occupations concernant les barriĂšres linguistiques et de promouvoir la participation. Mon objectif Ă©tait d’encourager les membres de la collectivitĂ© Ă  participer au processus et de m’assurer qu’ils comprennent que le processus d’audience reprĂ©sente une occasion de se faire entendre. Au fil du temps, j’ai Ă©tĂ© mieux en mesure de prĂ©voir le genre de questions et de prĂ©occupations qui seraient soulevĂ©es et je pouvais essayer d’y rĂ©pondre dĂšs le dĂ©part. J’ai senti qu’il Ă©tait de ma responsabilitĂ© d’ĂȘtre un visage accessible et amical au sein du groupe d’acteurs itinĂ©rant », avant, pendant et en dehors du processus formel d’audience. Il m’incombait de faciliter l’accĂšs Ă  la justice » en favorisant la participation des membres de la collectivitĂ© au processus rĂ©glementaire du Projet et, ce faisant, de contribuer Ă  ma façon Ă  un processus de consultation plus efficace. Bien que des projets d’infrastructure de grande envergure comme le Projet suscitent toujours une certaine controverse et qu’il y aura toujours des points de dĂ©saccord, je crois fermement qu’un processus de consultation approfondi permet d’obtenir un meilleur projet et finalement une meilleure dĂ©cision rĂ©glementaire. En Ă©coutant et en facilitant la communication au sujet d’un projet aussi important que le Projet, je crois que j’ai apportĂ© ma plus importante contribution Ă  la justice au Canada. Lorsque je rĂ©flĂ©chis Ă  ma carriĂšre juridique Ă  ce jour, c’est cet ensemble de travaux et cette contribution particuliĂšre au Projet dont je suis la plus fiĂšre, car je crois avoir fait de mon mieux pour servir l’intĂ©rĂȘt public, tout en servant les intĂ©rĂȘts de mon client en faisant progresser le Projet. 2. Comment votre expĂ©rience vous a-t-elle permis de saisir la variĂ©tĂ© et la diversitĂ© des Canadiens et des Canadiennes et leurs perspectives spĂ©cifiques? J’ai bĂ©nĂ©ficiĂ© d’un certain nombre d’expĂ©riences qui m’ont permis de mieux comprendre la variĂ©tĂ© et la diversitĂ© des Canadiens et Canadiennes et leurs perspectives uniques, dont certaines ont Ă©tĂ© mentionnĂ©es en rĂ©ponse Ă  d’autres questions de mon formulaire de candidature. Comme je l’ai indiquĂ© dans la rĂ©ponse Ă  la question 6 de la partie 11, je suis en mesure de m’inspirer de mon expĂ©rience personnelle pour comprendre les dĂ©fis auxquels sont confrontĂ©s les immigrants qui arrivent au Canada en espĂ©rant une vie meilleure pour eux-mĂȘmes et leurs ĂȘtres chers. Je comprends la volontĂ© de travailler dur et de rĂ©ussir. De plus, en tant que femme d’origine chinoise, je comprends et j’apprĂ©cie les traditions et les valeurs culturelles que m’ont inculquĂ©es mes parents, y compris le respect inĂ©branlable que j’ai pour les aĂźnĂ©s de ma famille et la responsabilitĂ© personnelle des soins et du soutien financier continu de mes parents. Malheureusement, j’ai aussi une idĂ©e de ce que vivent les Canadiens et Canadiennes qui sont victimes de discrimination en raison de la couleur de leur peau ou de leur origine ethnique. Mon expĂ©rience professionnelle m’a Ă©galement donnĂ© l’occasion de mieux comprendre la diversitĂ© des Canadiens et Canadiennes et leurs perspectives. Tel que dĂ©crit dans la rĂ©ponse Ă  la question 1 de la partie 11, j’ai passĂ© beaucoup de temps dans plusieurs collectivitĂ©s du Nord pendant une pĂ©riode de deux ans. Cela m’a donnĂ© l’occasion de rencontrer rĂ©guliĂšrement des gens incroyablement chaleureux et bienveillants qui vivaient Ă  proximitĂ© des installations proposĂ©es et le long du corridor pipelinier. Les caractĂ©ristiques gĂ©ographiques et les ressources trĂšs diffĂ©rentes dans les Territoires du Nord-Ouest ont Ă©galement donnĂ© lieu Ă  des prĂ©occupations diffĂ©rentes, car les diffĂ©rentes pratiques traditionnelles de chasse et de rĂ©colte Ă©taient susceptibles d’ĂȘtre touchĂ©es diffĂ©remment par le projet proposĂ©. J’ai rapidement rĂ©alisĂ© que chaque communautĂ© que nous avons visitĂ©e avait des points de vue diffĂ©rents sur le Projet et les impacts potentiels liĂ©s Ă  celui-ci. Alors que certains considĂ©raient le Projet comme une occasion d’accroĂźtre leur sĂ©curitĂ© financiĂšre, d’autres y voyaient une menace inacceptable pour leur mode de vie qu’ils continuent de lutter pour maintenir. Par consĂ©quent, afin d’ĂȘtre une avocate efficace et de promouvoir la consultation sur le Projet, il Ă©tait essentiel d’apprĂ©cier les enjeux et les perspectives uniques des diffĂ©rentes collectivitĂ©s autochtones situĂ©es le long des emplacements d’installations et du corridor du pipeline proposĂ©s. J’ai Ă©galement eu la chance d’avoir un aperçu de la variĂ©tĂ© et de la diversitĂ© des Canadiens et Canadiennes grĂące Ă  certaines de mes expĂ©riences de bĂ©nĂ©volat. Je suis l’agent de liaison de notre cabinet avec notre Ă©cole Partnership in Education », une Ă©cole avec une forte population anglophone comme langue seconde. J’occupe ce poste depuis dix ans. L’un des programmes que nous avons mis sur pied Ă  l’école est un concours d’écriture. À l’occasion, les Ă©tudiants fournissent des documents qui dĂ©crivent leur vie avant leur arrivĂ©e au Canada. La lecture de certaines des expĂ©riences que ces Ă©lĂšves ont vĂ©cues m’a ouvert les yeux. Certains ont fui des territoires dĂ©chirĂ©s par la guerre et ont vĂ©cu comme rĂ©fugiĂ©s. D’autres ont laissĂ© des pays avec des pratiques religieuses restrictives ou en proie Ă  des rĂ©gimes gouvernementaux corrompus. J’ai apprĂ©ciĂ© l’occasion qui m’a Ă©tĂ© donnĂ©e de mieux connaĂźtre les antĂ©cĂ©dents de ces Ă©lĂšves afin de mieux apprĂ©cier nos interactions Ă  l’école et de mieux comprendre l’expĂ©rience de ces futurs citoyens canadiens. De plus, de 1998 Ă  2000, j’ai siĂ©gĂ© au conseil d’administration d’une sociĂ©tĂ© sans but lucratif vouĂ© Ă  fournir aux jeunes filles prostituĂ©es des ressources et des occasions de quitter leur vie dans la rue Ă  Calgary. La directrice gĂ©nĂ©rale et deux travailleuses des services d’approche ont passĂ© des heures Ă  prendre contact avec les filles et Ă  s’engager auprĂšs d’elles, essayant de gagner leur confiance et d’en arriver au point oĂč les filles pourraient envisager d’accepter de l’aide malgrĂ© leur peur des proxĂ©nĂštes ou leur dĂ©pendance envers eux. En tant que membres du conseil d’administration, nous avons reçu des mises Ă  jour rĂ©guliĂšres concernant chacune des filles du programme d’approche. Cela nous a permis de comprendre comment chaque fille s’est retrouvĂ©e dans sa situation. Nous avons appris que le chemin vers la vulnĂ©rabilitĂ© et la dĂ©pendance Ă©tait diffĂ©rent pour chaque fille. Certaines filles venaient de familles Ă  faibles revenus, d’autres de familles Ă  revenu moyen. Certaines filles avaient des problĂšmes prĂ©existants de dĂ©pendance Ă  la drogue ou les dĂ©veloppaient grĂące Ă  leurs proxĂ©nĂštes. Certaines filles souffraient d’estime de soi, de dĂ©pression ou d’autres problĂšmes de santĂ© mentale. Bien que le temps que j’ai passĂ© avec le conseil d’administration ait Ă©tĂ© relativement court, il a Ă©tĂ© incroyablement gratifiant en raison des gens avec qui j’ai eu l’occasion de travailler et d’apprendre. Je crois que mes expĂ©riences personnelles, professionnelles et bĂ©nĂ©voles m’ont donnĂ© un aperçu de la variĂ©tĂ© et de la diversitĂ© des Canadiens et Canadiennes et de leurs perspectives uniques. NĂ©anmoins, je n’ai aucun doute qu’il y a beaucoup d’autres points de vue et perspectives uniques que partagent les Canadiens et Canadiennes. Si j’ai la chance d’ĂȘtre nommĂ©e juge Ă  la Cour du Banc de la Reine de l’Alberta, je comprends qu’il sera important d’apprĂ©cier et d’examiner diffĂ©rents points de vue, ainsi que de chercher activement des occasions de continuer Ă  acquĂ©rir des connaissances dans ce domaine par la formation judiciaire et d’autres initiatives. 3. DĂ©crivez le rĂŽle que doit jouer un juge dans une dĂ©mocratie constitutionnelle. Aujourd’hui encore, je me souviens trĂšs bien de mon professeur de sciences humaines de dixiĂšme annĂ©e, qui comparait les principes fondamentaux d’une dĂ©mocratie constitutionnelle Ă  un tabouret Ă  trois pattes, dont chacune des trois pattes reprĂ©sente une branche du gouvernement lĂ©gislative, exĂ©cutive et judiciaire et dont le siĂšge reprĂ©sente la Constitution. Ainsi, en termes simples, le rĂŽle d’un juge dans une dĂ©mocratie constitutionnelle est de jouer son rĂŽle dans le respect de la Constitution du pays. Mon professeur a poursuivi en expliquant que chacune des trois pattes devait Ă©galement fonctionner correctement, notamment en respectant le rĂŽle important jouĂ© par les autres pattes afin d’assurer l’équilibre du tabouret, sinon ce dernier ne serait plus aussi efficace. Bien que ma comprĂ©hension du rĂŽle du juge dans une dĂ©mocratie constitutionnelle ait Ă©voluĂ© au fil du temps, Ă  mon avis, l’analogie Ă©tablie entre un tabouret et une dĂ©mocratie constitutionnelle demeure convaincante. Dans le rĂšglement des diffĂ©rends entre les parties, les juges sont nĂ©cessairement et convenablement liĂ©s par la loi, comme le prĂ©voient la Constitution, les textes lĂ©gislatifs et la common law. Les juges doivent s’acquitter des responsabilitĂ©s importantes associĂ©es Ă  leur charge conformĂ©ment aux principes et aux normes prĂ©vus et Ă©tablis. Lorsqu’une loi ou la jurisprudence est claire, le juge doit, de façon indĂ©pendante et impartiale, Ă©valuer la preuve prĂ©sentĂ©e au tribunal, en arriver Ă  des conclusions de fait et appliquer le droit. Bien entendu, il arrive souvent que les parties devant le tribunal aient des opinions divergentes quant Ă  la loi applicable ou Ă  ce qu’elle stipule rĂ©ellement. Dans de tels cas, un juge est appelĂ© Ă  utiliser son intelligence, ses compĂ©tences et son jugement pour prendre une dĂ©cision concernant l’état du droit. Dans une affaire oĂč une loi est en cause, il est important pour un juge d’interprĂ©ter la loi conformĂ©ment aux rĂšgles Ă©tablies d’interprĂ©tation des lois et Ă  la jurisprudence. Lorsqu’il peut y avoir des rĂšgles d’interprĂ©tation contradictoires ou un manque de jurisprudence, il peut ĂȘtre appropriĂ© qu’un juge se laisse guider par l’intention du lĂ©gislateur lors de l’adoption de cette loi. De cette façon, le juge respecte le rĂŽle jouĂ© par les pouvoirs lĂ©gislatif et exĂ©cutif du gouvernement, dont les reprĂ©sentants Ă©lus sont chargĂ©s de prendre les dĂ©cisions stratĂ©giques qui se reflĂštent dans la loi. Les juges servent Ă©galement de freins et contrepoids » par rapport aux pouvoirs lĂ©gislatif et exĂ©cutif du gouvernement, puisque les pouvoirs lĂ©gislatif et exĂ©cutif du gouvernement, en tant que pattes du tabouret, sont Ă©galement responsables du respect de la Constitution. Un exemple de l’interaction entre le pouvoir exĂ©cutif, le pouvoir judiciaire et la Constitution peut actuellement ĂȘtre observĂ© aux États-Unis, alors que le pouvoir judiciaire examine le dĂ©cret du prĂ©sident Trump instituant une interdiction de voyager de 90 jours qui a pour effet d’interdire l’entrĂ©e aux États-Unis Ă  des ressortissants de sept pays Ă  majoritĂ© musulmane. Si les tribunaux des États-Unis dĂ©cident en fin de compte que l’interdiction de voyager prononcĂ©e par le prĂ©sident Trump viole la Constitution, certains reprocheront aux tribunaux de s’ingĂ©rer dans le domaine politique. Ces critiques sont toutefois injustifiĂ©es, car c’est prĂ©cisĂ©ment au pouvoir judiciaire qu’il incombe de veiller Ă  ce que la Constitution l’emporte et il importe que les pouvoirs lĂ©gislatif et exĂ©cutif respectent cet important mandat. De plus, les juges doivent ĂȘtre en mesure de prendre des dĂ©cisions Ă  l’abri de toute influence indue et de la crainte de reprĂ©sailles de la part du gouvernement. Cela dit, il est important que le pouvoir judiciaire soit conscient de son rĂŽle, par opposition Ă  celui des pouvoirs lĂ©gislatif et exĂ©cutif du gouvernement, et qu’il n’usurpe pas les fonctions lĂ©gislatives et exĂ©cutives. Bien qu’un juge puisse dĂ©cider que le dĂ©cret du prĂ©sident Trump est inconstitutionnel, le pouvoir judiciaire ne devrait pas réécrire ou remanier le dĂ©cret, car cela reviendrait Ă  ne pas reconnaĂźtre les diffĂ©rentes fonctions des pouvoirs judiciaire, lĂ©gislatif et exĂ©cutif. Il faut reconnaĂźtre que la lĂ©gislation et les actions de l’exĂ©cutif reprĂ©sentent correctement les dĂ©cisions et les orientations politiques prises par les membres du gouvernement agissant en vertu de leur autoritĂ© en tant que reprĂ©sentants Ă©lus de la sociĂ©tĂ©. Pour ĂȘtre clair, il n’est pas inappropriĂ© en soi que les juges façonnent les lois. En effet, c’est au juge qu’il incombe de formuler la loi lorsque ce pouvoir est laissĂ© aux tribunaux par les pouvoirs lĂ©gislatif et exĂ©cutif du gouvernement, ou lorsqu’il ou elle doit interprĂ©ter la Constitution proprement dite. En effet, les juges ont la responsabilitĂ© de veiller Ă  ce que les lois Ă©voluent avec le temps. C’est pourquoi il est important de nommer des juges qui reflĂštent la diversitĂ© de la sociĂ©tĂ© canadienne. Lorsque les juges adoptent de nouvelles lois, le gouvernement et la sociĂ©tĂ© dans son ensemble sont en droit de s’attendre Ă  ce que ces dĂ©cisions reflĂštent les valeurs de la sociĂ©tĂ© et soient compatibles avec elles. Dans une dĂ©mocratie constitutionnelle, chaque branche du gouvernement doit s’acquitter des responsabilitĂ©s qui lui sont propres. Les trois branches doivent fonctionner efficacement les unes par rapport aux autres. 4. À qui s’adressent les dĂ©cisions de la cour Ă  laquelle vous vous portez candidate? Les dĂ©cisions rendues par la Cour du Banc de la Reine de l’Alberta s’adressent Ă  divers auditoires, Ă  commencer par les parties immĂ©diates et, en fin de compte, Ă  tous les citoyens du Canada. L’auditoire principal est constituĂ© des parties directement concernĂ©es par les causes entendues par la Cour du Banc de la Reine. Par exemple, en matiĂšre criminelle, les parties les plus directement touchĂ©es sont la Couronne, l’accusĂ©, la victime et les avocats qui reprĂ©sentent chacune de ces parties. L’auditoire comprend Ă©galement l’accusĂ© et l’entourage de la victime, composĂ© de sa famille, de ses amis et de ses supporteurs. Des tĂ©moins profanes ou experts, et peut-ĂȘtre mĂȘme un jury, peuvent Ă©galement ĂȘtre impliquĂ©s. En matiĂšre civile, les parties les plus directement touchĂ©es sont les demandeurs et les dĂ©fendeurs ou les requĂ©rants et les intimĂ©s. Lorsque l’une ou l’autre des parties au litige est une personne, l’entourage de cette personne, composĂ© de sa propre famille et de ses amis, fait Ă©galement partie de l’auditoire. Lorsque les plaideurs sont des personnes morales ou des entitĂ©s, les administrateurs, les actionnaires, les employĂ©s, les membres, les associĂ©s et les partenaires, entre autres, peuvent faire partie de l’auditoire. Les gouvernements, les organismes de rĂ©glementation, les tribunaux et les agences peuvent Ă©galement ĂȘtre parties Ă  des litiges devant la Cour du Banc de la Reine de l’Alberta et, par consĂ©quent, les intervenants impliquĂ©s ou touchĂ©s par des questions devant ces organismes font partie de l’auditoire de la Cour. Bien entendu, l’auditoire de la Cour du Banc de la Reine de l’Alberta ne se limite pas aux parties immĂ©diates, parce que le Canada utilise un systĂšme juridique de common law. Par consĂ©quent, chaque dĂ©cision reprĂ©sente un Ă©noncĂ© de la loi qui devrait ĂȘtre suivie conformĂ©ment au principe du stare decisis. Cela signifie que les dĂ©cisions rendues par la Cour du Banc de la Reine de l’Alberta doivent ĂȘtre considĂ©rĂ©es par d’autres tribunaux comme la jurisprudence Ă  suivre dans des affaires similaires, et qu’elles sont donc exĂ©cutoires pour la cour provinciale de l’Alberta. L’importance des dĂ©cisions en tant que jurisprudence dans un systĂšme juridique de common law ne peut ĂȘtre sous-estimĂ©e. Les avocats examinent les dĂ©cisions afin de comprendre et de conseiller les clients sur l’état du droit. Les avocats se servent Ă©galement de la jurisprudence pour prĂ©dire les dĂ©cisions qui pourraient ĂȘtre prises dans les causes devant la Cour du Banc de la Reine de l’Alberta ou pour faire valoir les points de droit Ă  adopter dans des dĂ©cisions futures, lorsque les circonstances ont changĂ© et que la loi doit changer. Pour fonctionner efficacement, les avocats et leurs clients doivent pouvoir se fier aux dĂ©cisions antĂ©rieures et savoir qu’une situation semblable ne sera pas tranchĂ©e d’une maniĂšre substantiellement diffĂ©rente. Il est essentiel qu’il y ait un certain degrĂ© de certitude et de stabilitĂ© dans le systĂšme juridique afin de promouvoir la confiance du public dans l’administration de la justice. En fin de compte, dans sa forme la plus large, la Cour du Banc de la Reine de l’Alberta s’adresse Ă  tout le monde au Canada. Le systĂšme juridique canadien est fondamentalement fondĂ© sur l’ouverture et la transparence. Le grand public et l’ensemble de la collectivitĂ© ont le droit de savoir ce qui se passe devant les tribunaux, car il est essentiel que le public ait confiance dans le systĂšme judiciaire. Cette confiance n’existe que lorsque le public considĂšre que les questions et les problĂšmes sont traitĂ©s dans le systĂšme de justice de maniĂšre impartiale et Ă©quitable par des juges indĂ©pendants, impartiaux et qui agissent conformĂ©ment Ă  l’état de droit Ă  tous les niveaux de tribunal. Les membres du public ont Ă©galement le droit de savoir quelles dĂ©cisions sont prises et d’exprimer leur point de vue sur ces dĂ©cisions. Les mĂ©dias et la prĂ©dominance des mĂ©dias sociaux font en sorte que la Cour du Banc de la Reine de l’Alberta est plus que jamais en contact avec son auditoire Ă©largi. La diffusion en direct du prononcĂ© du verdict dans l’affaire R. c. Vader et les mises Ă  jour des mĂ©dias sur Twitter depuis le procĂšs trĂšs mĂ©diatisĂ© R. c. Garland font en sorte que le public a un accĂšs en temps rĂ©el et sans prĂ©cĂ©dent Ă  tout ce qui se passe devant la Cour. Bien que la dĂ©claration du Lord chef de justice Hewart dans l’affaire R. c. Sussex, selon laquelle il est d’une importance fondamentale que justice soit non seulement rendue, mais qu’elle soit perçue clairement et sans aucun doute comme telle » ait Ă©tĂ© Ă©crite dans le contexte du fait que la Cour doit ĂȘtre plus sensible que jamais Ă  la perception du public Ă  l’égard de l’administration de la justice, cette dĂ©claration pourrait ĂȘtre lue dans un contexte moderne et plus large pour dire que la Cour doit ĂȘtre plus que jamais au fait de la perception de l’administration de la justice par le public. Il est clair que l’auditoire de la Cour du Banc de la Reine de l’Alberta est vaste et diversifiĂ©. DiffĂ©rents membres de l’auditoire ont des intĂ©rĂȘts diffĂ©rents dans le rĂ©sultat de toute dĂ©cision, et les membres de l’auditoire ont presque toujours des opinions divergentes quant Ă  la dĂ©cision Ă  prendre. Bien que les juges ne prennent pas, et ne devraient pas prendre, de dĂ©cisions fondĂ©es sur ce qui serait populaire » auprĂšs du plus grand nombre, voire auprĂšs de certains des membres de l’auditoire, Ă  mon avis, il est nĂ©anmoins important que la Cour tienne compte de tous les membres de son auditoire lorsqu’elle rend ses dĂ©cisions. Peu importe le point de vue particulier d’un membre de l’auditoire, l’auditoire doit ĂȘtre en mesure d’examiner une dĂ©cision et d’avoir confiance que l’administration de la justice, et l’intĂ©rĂȘt public dans son ensemble, ont Ă©tĂ© servis. 5. PriĂšre d’indiquer les qualitĂ©s personnelles, les compĂ©tences et aptitudes professionnelles ainsi que l’expĂ©rience de vie qui, selon vous, vous rendent apte Ă  exercer le rĂŽle de juge. Je crois que j’ai un certain nombre de qualitĂ©s personnelles qui me prĂ©parent pour le rĂŽle de juge, Ă  commencer par les qualitĂ©s que j’ai acquises de mes parents Ă  un jeune Ăąge. AprĂšs avoir immigrĂ© Ă  Calgary, mes parents ont ouvert l’un des premiers restaurants chinois de la ville et on s’attendait Ă  ce que tous les membres de ma famille participent de toutes les façons possibles. Quand j’ai Ă©tĂ© assez grande, je suis allĂ©e moi aussi au restaurant pour aider de mon mieux, ce qui signifiait d’abord prĂ©parer les couverts et essuyer des verres. Avec le temps, mes responsabilitĂ©s se sont Ă©tendues au vestiaire et Ă  la prise de rĂ©servations. Par consĂ©quent, mes frĂšres et sƓurs et moi avons acquis un sens des responsabilitĂ©s dĂšs notre plus jeune Ăąge, et ensemble, nous avons appris la valeur du travail acharnĂ©, ainsi que l’importance de traiter les clients avec courtoisie, honnĂȘtetĂ© et respect. Alors que le restaurant de mes parents commençait Ă  connaĂźtre le succĂšs, mes parents ont continuĂ© Ă  souligner l’importance de ces valeurs, ajoutant qu’il Ă©tait important que nous demeurions humbles et reconnaissants. Je suis toujours reconnaissante Ă  mes parents d’avoir inculquĂ© de telles valeurs Ă  moi-mĂȘme et Ă  mes frĂšres et sƓurs. Je maintiens qu’une vĂ©ritable comprĂ©hension du travail acharnĂ© et de la valeur du service » m’a beaucoup aidĂ© dans la profession juridique, non seulement par rapport aux clients, mais aussi Ă  la collectivitĂ© dans son ensemble. Je crois depuis longtemps Ă  la valeur du service communautaire. À cet Ă©gard, mes frĂšres et sƓurs plus ĂągĂ©s m’ont servi de modĂšles et m’ont guidĂ© dĂšs mon jeune Ăąge pour comprendre l’importance de m’impliquer dans mon Ă©cole en participant Ă  des activitĂ©s parascolaires comme le conseil des Ă©lĂšves, les Ă©quipes sportives et les clubs scolaires. Plus tard, mes frĂšres et sƓurs ont fait du bĂ©nĂ©volat Ă  l’extĂ©rieur de l’école, et j’ai donc fait de mĂȘme pour la Fondation des maladies du cƓur et pour les Jeux olympiques de 1988. Jusqu’à ce jour, j’ai essayĂ© de servir ma communautĂ© chaque fois que c’était possible. MalgrĂ© ma pratique trĂšs occupĂ©e, je continue de faire du bĂ©nĂ©volat Ă  la banque alimentaire interconfessionnelle de Calgary et Ă  l’ArmĂ©e du Salut de Calgary. Je m’occupe Ă©galement d’initiatives bĂ©nĂ©voles par l’entremise du cabinet, j’agis Ă  titre d’associĂ©e de liaison dans le cadre de notre Partenariat en Ă©ducation avec une Ă©cole secondaire de premier cycle de Calgary et je fais la promotion de nos initiatives internes en matiĂšre de diversitĂ© et d’égalitĂ© homme-femme. De plus, je fais du bĂ©nĂ©volat auprĂšs du Barreau de l’Alberta et je passe d’innombrables heures Ă  agir comme mentor auprĂšs d’avocats dĂ©butants, alors que j’essaie de transmettre les leçons qui m’ont Ă©tĂ© donnĂ©es tout au long de ma carriĂšre. J’ai passĂ© toute ma carriĂšre Ă  travailler chez Macleod Dixon, qui est maintenant le cabinet Norton Rose Fulbright Canada. J’ai eu la chance de travailler auprĂšs d’un groupe de professionnels incroyablement talentueux parfois plus jeunes que moi, mais la majoritĂ© du temps plus ĂągĂ©s et expĂ©rimentĂ©s et d’apprendre de celui-ci. En ce qui concerne l’expĂ©rience juridique concrĂšte, j’ai eu la chance d’avoir une vaste expĂ©rience au cours des cinq premiĂšres annĂ©es de ma carriĂšre, travaillant sur une grande variĂ©tĂ© d’affaires civiles entendues devant la Cour du Banc de la Reine de l’Alberta. Je me suis familiarisĂ©e avec les questions de blessures corporelles, d’assurance, de responsabilitĂ© dĂ©lictuelle, de rupture de contrat, d’entreprise, d’immobilier, d’emploi, de testament et de succession. Avec le temps, j’ai commencĂ© Ă  plaider sur des questions de rĂ©glementation Ă©nergĂ©tique devant l’Office national de l’énergie, l’Energy Resources Conservation Board maintenant l’Alberta Energy Regulator, l’Alberta Energy and Utilities Board maintenant l’Alberta Utilities Commission et les commissions d’examen conjoint chargĂ©es d’examiner les grands projets d’infrastructure Ă©nergĂ©tique et les questions tarifaires. Je passe maintenant la majeure partie de mon temps Ă  reprĂ©senter des employeurs sous rĂ©glementation provinciale en matiĂšre d’emploi, de droits de la personne, de protection de la vie privĂ©e et d’invaliditĂ©. Je continue Ă©galement d’agir pour le compte de sociĂ©tĂ©s du secteur de l’énergie dans le cadre d’une vaste gamme de litiges et de questions rĂ©glementaires. Le fait d’avoir Ă©tĂ© exposĂ©e Ă  une grande variĂ©tĂ© de sujets et d’enjeux au cours de ma carriĂšre m’a forcĂ©e Ă  apprendre rapidement. Je suis Ă©galement en mesure de synthĂ©tiser d’importantes quantitĂ©s d’information et de me concentrer uniquement sur les preuves les plus importantes ou les plus pertinentes. J’ai le sentiment d’avoir prouvĂ© Ă  maintes reprises que j’étais intellectuellement capable de faire face Ă  des scĂ©narios factuels et Ă  des questions juridiques complexes. Comme la plupart en tĂ©moigneront, la pratique privĂ©e offre Ă©galement une excellente formation en orientation de personnes et en gestion des attentes. Communiquer efficacement est primordial et c’est une compĂ©tence sur laquelle j’ai beaucoup travaillĂ©. Une bonne communicatrice doit avoir une bonne Ă©coute, faire preuve de perspicacitĂ© et ĂȘtre capable de s’adapter Ă  divers styles de communication afin d’interagir efficacement avec une personne ou un auditoire en particulier. Il est essentiel de pouvoir communiquer efficacement avec les tĂ©moins, les clients, les autoritĂ©s gouvernementales, les organismes de rĂ©glementation, les juges, les membres du public et les autres avocats. Une autre compĂ©tence importante Ă  possĂ©der en tant que juge est la capacitĂ© d’évaluer le caractĂšre d’une personne, et j’ai eu de nombreuses occasions de dĂ©velopper et de mettre Ă  l’épreuve cette compĂ©tence. En tant qu’avocate-plaideuse, il est important de travailler avec les tĂ©moins et il est tout aussi important d’évaluer les tĂ©moins appelĂ©s par d’autres parties afin de tenir les clients au courant de l’évolution de l’affaire. De plus, j’ai menĂ© des enquĂȘtes qui m’ont amenĂ©e Ă  rencontrer des tĂ©moins d’incidents, Ă  mener des entrevues et Ă  dĂ©terminer ce qui s’est passĂ© et si des mesures disciplinaires sont nĂ©cessaires. J’ai Ă©galement passĂ© plus de 15 ans Ă  participer aux activitĂ©s de recrutement du cabinet, en tant que prĂ©sidente de notre comitĂ© de gestion des Ă©tudiants pendant 6 ans. J’ai menĂ© d’innombrables entrevues pour des postes d’étĂ© et des stages. Plus rĂ©cemment, j’ai siĂ©gĂ© au comitĂ© de promotion du cabinet, le comitĂ© chargĂ© tant d’interviewer des associĂ©s principaux qui souhaitent devenir partenaires au sein du cabinet que d’évaluer leurs demandes d’admission. Dans ces deux rĂŽles internes, les partenaires du cabinet m’ont confiĂ© la tĂąche d’évaluer la personnalitĂ© des candidats afin de prendre des dĂ©cisions cruciales Ă  l’essor de celui-ci. Compte tenu de tout ce qui prĂ©cĂšde, je crois que j’ai des compĂ©tences et des habiletĂ©s qui me permettent d’assumer le rĂŽle de juge. Ces compĂ©tences comprennent la capacitĂ© d’écoute, d’analyse, de communication et d’ĂȘtre une bonne juge de caractĂšre. Il s’agit de quelques-unes des compĂ©tences que j’utilise et que je continue Ă  dĂ©velopper au quotidien, tant dans ma vie professionnelle que personnelle. 6. Compte tenu de l’objectif voulant que les Canadiens et Canadiennes se reconnaissent et reconnaissent leur expĂ©rience de vie dans les visages de la magistrature, vous pouvez, si vous le voulez, ajouter des renseignements sur vous-mĂȘme dans la mesure oĂč ils serviraient cet objectif. À la fin de 1969, avant ma naissance, mes parents ont pris la dĂ©cision capitale d’émigrer au Canada en provenance des Philippines dans l’espoir d’offrir de meilleures possibilitĂ©s Ă  leurs enfants. Mes deux parents sont d’origine chinoise et lorsqu’ils sont finalement arrivĂ©s Ă  Calgary, en Alberta, au dĂ©but de 1971, ils ont ouvert un des premiers restaurants chinois de la ville. On leur rappelait constamment la petite taille de la population chinoise de Calgary Ă  l’époque, mais ils travaillaient fort pour bĂątir une entreprise prospĂšre. Ils Ă©taient fermement convaincus que le chemin vers une intĂ©gration rĂ©ussie dans la sociĂ©tĂ© canadienne consistait Ă  travailler fort, Ă  faire preuve d’humilitĂ© et Ă  traiter tout le monde avec respect, et mes parents Ă©taient des modĂšles constants de ce comportement. Je n’avais que six mois Ă  l’époque oĂč ma famille a Ă©migrĂ© au Canada, et ma petite enfance ressemblait donc Ă  bien des Ă©gards Ă  celle de nombreux enfants canadiens. J’ai appris que Papa et Maman allaient tous les jours au travail; j’adorais m’habiller et jouer dans la neige avec les autres enfants du quartier; et j’ai grandi en regardant The Friendly Giant et Mr. Dressup sur CBC. Quand j’avais 5 ans, notre famille a dĂ©mĂ©nagĂ© dans la banlieue de Calgary et quand il Ă©tait temps pour moi de commencer l’école primaire, je suis montĂ© consciencieusement dans un autobus scolaire jaune pour aller Ă  l’école primaire Andrew Sibbald Ă  Cochrane, Alberta. À l’époque, la population de premiĂšre annĂ©e comptait environ 60 Ă©lĂšves, dont quatre membres de minoritĂ©s visibles. Heureusement, malgrĂ© le fait que j’étais une Chinoise grassouillette » avec une mauvaise permanente faite Ă  la maison, j’ai eu la chance de me faire de solides amitiĂ©s et j’ai maintenu ces amitiĂ©s pendant mes Ă©tudes primaires et les premiĂšres annĂ©es du secondaire. MĂȘme si j’étais trĂšs consciente du fait que j’étais membre d’une minoritĂ© visible et fiĂšre de mon hĂ©ritage chinois et philippin transmis par mes parents, j’avais aussi l’impression d’ĂȘtre sur la bonne voie pour devenir une adolescente canadienne normale. Un jour, alors que j’étais en septiĂšme annĂ©e et que je marchais dans le couloir de l’école entre les cours, un autre Ă©lĂšve m’a bloquĂ© et m’a traitĂ© de chinetoque ». Il l’a criĂ© Ă  haute voix, juste devant moi et devant deux ou trois autres personnes qui sont restĂ©es lĂ  et ont ri. Il chantait alors, mal, une rĂ©plique d’une chanson pop populaire de l’époque, Tokyo, I am talking to you now », tout en tirant l’extĂ©rieur de ses paupiĂšres dans une direction montante. Apparemment, cet Ă©lĂšve considĂ©rait tous les Asiatiques comme Ă©tant identiques. Quoi qu’il en soit, mĂȘme si mes parents m’avaient racontĂ© des occasions oĂč on les avait appelĂ©s chinetoques » dans les rues de Calgary, j’ai Ă©tĂ© choquĂ©e. Cela ne m’était jamais arrivĂ© personnellement et j’avais passĂ© six ans Ă  l’école primaire avec essentiellement le mĂȘme groupe d’élĂšves sans incident. Ce qui m’a peut-ĂȘtre dĂ©concertĂ©e davantage, c’est le fait que je connaissais l’élĂšve qui m’a criĂ© par la tĂȘte, ainsi que les spectateurs, depuis la premiĂšre annĂ©e et que nous avions des amis communs. J’étais Ă  court de mots et je ne savais pas trop comment rĂ©agir. Finalement, j’ai baissĂ© la tĂȘte et j’ai marchĂ© jusqu’à la salle de bain pour me cacher tranquillement dans une cabine de toilette. Finalement, je suis simplement allĂ©e Ă  mon cours suivant et j’ai fait comme si l’incident ne s’était jamais produit. Je n’ai jamais parlĂ© de l’incident Ă  personne Ă  l’époque. J’avais peur de le dire Ă  mes parents parce que je ne voulais pas qu’ils contactent le directeur. J’avais peur de le dire Ă  mes frĂšres et sƓurs parce que je ne voulais pas qu’ils confrontent l’élĂšve, croyant que cela ne ferait qu’empirer les choses. Je n’étais pas particuliĂšrement d’accord avec le point de vue de ma sƓur aĂźnĂ©e sur la justice » puisque, Ă  l’époque, elle montrait une propension Ă  utiliser ses compĂ©tences en Kung Fu. J’ai dĂ©cidĂ© que ma meilleure ligne de conduite Ă©tait d’essayer d’ignorer l’élĂšve. Bien qu’il a continuĂ© de m’appeler chinetoque » ou yeux bridĂ©s », et qu’il me disait parfois de retourner dans mon pays », je refusais de lui donner la satisfaction d’une quelconque rĂ©action. J’ai prĂ©tendu que ses paroles ne me touchaient pas, bien que je les aie trouvĂ©es humiliantes et blessantes. J’étais encore plus angoissĂ©e par le fait que d’autres personnes Ă  l’école trouvaient son comportement amusant. AprĂšs quelques mois, il s’est arrĂȘtĂ© et sa famille a quittĂ© Cochrane aprĂšs cette annĂ©e scolaire, mais je suis restĂ©e douloureusement consciente du fait que d’autres membres de mon Ă©cole ont simplement ri et tolĂ©rĂ© son comportement. Heureusement, depuis lors, je n’ai Ă©tĂ© confrontĂ© directement Ă  de tels commentaires haineux qu’à quelques reprises par la suite, et jamais depuis mon entrĂ©e Ă  l’universitĂ©. Cela m’attriste cependant de savoir que des remarques ouvertement discriminatoires et haineuses continuent de marginaliser tant de personnes dans notre sociĂ©tĂ© en raison de la couleur de leur peau, de leur religion, de leur appartenance ethnique, de leur orientation sexuelle ou de leur handicap. Nous devons cesser de nous traiter mal les uns les autres en raison de diffĂ©rences insignifiantes et, en mĂȘme temps, nous devons nous apprĂ©cier les uns les autres pour ce que nous sommes. C’est pourquoi il est important d’avoir une magistrature dont les juges reflĂštent la diversitĂ© du Canada, parce que cela signifie que le systĂšme de justice comprend ces diffĂ©rences et ces perspectives uniques. À cet Ă©gard, je n’ai aucun doute que si j’ai la chance d’ĂȘtre nommĂ©e juge, ma nomination contribuera Ă  l’atteinte de l’objectif de faire en sorte que les juges de la magistrature aient des visages et des expĂ©riences de vie qui reflĂštent les rĂ©alitĂ©s des autres Canadiens et Canadiennes. Mahkamah Agung Mahkamah Agung adalah salah satu pelaku kekuasaan kehakiman sebagaimana dimaksud dalam Undang-Undang Dasar Negara Republik Indonesia Tahun 1945. Pimpinan dan hakim anggota Mahkamah Agung adalah hakim agung. Bagaimana cara dan syarat pengangkatan hakim agung?1. Untuk dapat diangkat menjadi Hakim Agung seorang calon harus memenuhi syarat-syarat sebagai telah ditentukan antara lain warga negara Indonesia, bertakwa kepada Tuhan Yang Maha Esa, berijazah sarjana hukum atau sarjana lain yang mempunyai keahlian di bidang hukum, berusia sekurang-kurangnya 50 lima puluh tahun, sehat jasmani dan rohani, dan berpengalaman sekurang-kurangnya 20 dua puluh tahun menjadi hakim termasuk sekurang-kurangnya 3 tiga tahun menjadi hakim tinggi;2. Apabila dibutuhkan, hakim agung dapat diangkat tidak berdasarkan sistem karier dengan syarat yaitu memenuhi beberapa syarat sebagaimana diatur pada poin 1, berpengalaman dalam profesi hukum dan/atau akademisi hukum sekurang-kurangnya 25 dua puluh lima tahun, berijazah magister dalam ilmu hukum dengan dasar sarjana hukum atau sarjana lain yang mempunyai keahlian di bidang hukum, dan tidak pernah dijatuhi pidana penjara berdasarkan putusan pengadilan yang telah memperoleh kekuatan hukum tetap karenamelakukan tindak pidana yang diancam dengan pidana penjara 5 lima tahun atau lebih;3. Pada Mahkamah Agung dapat diangkat hakim ad hoc yang diatur dalam undang-undang; 4. Hakim agung diangkat oleh Presiden dari nama calon yang diajukan oleh Dewan Perwakilan Rakyat. Calon hakim agung dipilih oleh DPR dalam waktu 14 hari dari nama calon yang diusulkan oleh Komisi Yudisial. Ketua dan Wakil Ketua Mahkamah Agung dipilih dari dan oleh hakim agung dan diangkat oleh Presiden;5. Sebelum memangku jabatannya, hakim agung wajib mengucapkan sumpah atau janji menurut agamanya;6. Hakim Agung tidak boleh merangkap menjadi pelaksana putusan Mahkamah Agung; wali, pengampu, dan pejabat yang berkaitan dengan suatu perkara yang akan atau sedang diperiksa olehnya; penasihat hukum; atau Hariandi Tusni, hukum ini ditujukan untuk memberikan pengetahuan dan informasi mengenai masalah-masalah yang berkaitan dengan hukum di dalam masyarakat. Penggunaan tips hukum ini tidak ditujukan untuk proses pembuktian di dalam peradilan. BACA JUGA Apa itu Bank Digital dan Bagaimana Aturan MainnyaAturan Hukum Pengangkatan AnakPasal-Pasal Tentang Akses IlegalAturan Hukum Gelar, Tanda Jasa dan Tanda KehormatanPerjanjian Layanan Pinjaman OnlinePasal Pidana Penimbunan Obat Terapi Covid-19Pasal Pidana Lalai Mengemudikan Kendaraan Bermotor

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